Une semaine placée sous le signe des enjeux d’asile et d’intégration

Jeudi, j’ai souligné, en commission des lois, l’effort considérable réalisé pour une politique d’intégration digne dans notre pays contenu dans le budget de l’année 2019. L’augmentation de 46% revient ainsi à :

  • Une augmentation des heures d’apprentissage du français : parce que la barrière de la langue est le premier obstacle à surmonter pour se sentir pleinement intégré dans le pays d’accueil
  • Plus d’heures de formation civique pour favoriser le sentiment d’appartenance citoyenne des réfugiés
  • Davantage de dispositifs d’insertion professionnelle : c’est aussi via le travail que l’on socialise, s’émancipe et que l’on prend part à un collectif

J’ai assisté vendredi au Conservatoire national des arts et métiers, en compagnie de Laurent Nunez secrétaire d’État auprès du ministre de l’Intérieur, à la journée « Tous mobilisés pour l’accueil et l’intégration des réfugiés » organisée par Alain Regnier, délégué interministériel.
Parmi les nombreuses initiatives de la société civile présentées lors de cette journée, le programme Volont’R prévoit la création de 2000 services civiques en 2019 : 1500 affectés à l’accueil des réfugiés et 500 réservés à des réfugiés.

 

Les témoignages de jeunes engagés dans une mission de service civique en faveur des réfugiés et d’1 jeune réfugié en mission de service civique ont donné à voir comment ce programme conjugue engagement de la jeunesse, éducation civique concrète, insertion professionnelle et intégration effective des réfugiés.
Autant l’augmentation de 46% du budget 2019 pour le poste intégration que la signature de l’accord cadre par le secrétaire d’État, l’OFII, le délégué interministériel et l’agence de l’engagement qui prévoit la création de 5000 services civiques dans ce programme d’ici la fin du quinquennat, confirment que l’intégration des réfugiés est un objectif prioritaire du gouvernement.