Penser la civilisation que nous voulons défendre: l’universalisme contre les identitaires, la tolérance contre tous les extrémismes.

Il y a toujours des faits brûlants à commenter et nos fils d’actualité ont la mémoire courte.

Au moment où je me penche sur la semaine passée, il me semble déjà que les terribles attaques commises à Christchurch sont lointaines. Il y a deux jours seulement pourtant, nous étions plongés dans l’effroi après le carnage dans deux mosquées en Nouvelle-Zélande, durant la prière du vendredi, et qui a causé la mort de cinquante fidèles. Après la condamnation de cet acte raciste commis par un individu d’extrême droite, après l’émotion et la compassion pour les victimes et leurs proches, nous devons nous interroger sur le modèle de société que nous voulons construire : choisir l’universalisme contre les identitaires, promouvoir la tolérance contre les extrémismes et toute forme de racisme.

C’est modestement, en partie ce à quoi je m’emploie dans mon travail de parlementaire.

J’ai commencé la semaine dernière par deux jours de déplacement à Essaouira avec le groupe d’amitié France Maroc sur le thème de l’éducation et de l’émancipation des femmes dans les zones rurales.

De retour à Paris, j’ai participé à la mairie du 3e, à un Grand débat organisé par la LicraSOS Racisme et AJC sur les thèmes Démocratie et citoyenneté.

J’ai également ouvert, toujours dans le 3e, le Grand débat organisé par le Conservatoire national des arts et métiers sur les thèmes de la formation professionnelle et de l’apprentissage. Le CNAM, qui a pour vocation de ne laisser personne sur le bord du chemin en permettant à chacun de s’approprier sa vie professionnelle, a tenu à prendre part à ce formidable et inédit moment démocratique de discussion et de propositions qui, depuis 3 mois, donne la parole à tous, partout sur le territoire.

Dans le cadre de la mission d’information sur les groupuscules extrémistes, nous avons auditionné Mounir Mahjoubi, secrétaire d’État en charge du numérique, l’occasion pour moi de l’interroger sur les dérives d’Internet, contenus haineux, conspirationnisme… Le ministre est revenu longuement sur la nécessité d’éduquer et de réguler pour que le web reste un formidable espace d’échanges et de liberté.
La loi qui sera portée par Laetitia Avia, députée de Paris au mois de mai est une étape importante de ce combat.

Tout au long de la semaine, jusque dans la nuit de vendredi, nous avons poursuivi la seconde lecture de la loi PACTE, essentielle pour la transformation de nos entreprises.

Et ce dimanche enfin, je suis allée sur le terrain avec La REM Paris 10, pour convaincre les citoyens du 10e de l’urgence de défendre la #Renaissance du projet européen.