Commémorer la rafle du #Veldhiv c’est d’abord rendre hommage à nos morts.J’ai ainsi une pensée particulière pour mes grands-parents Tauba et Mandel Frischmann raflés à Paris parmi 13 152 juifs le 16 juillet 1942, partis de Drancy pour Auschwitz le 22 juillet par le convoi n. 9,
Une pensée particulière aussi pour ma tante Rosette Frischmann arrêtée à Paris à 21 ans le 19 juin 1944, partie de Drancy pour Auschwitz le 30 juin par le convoi n. 76,
Et une pensée particulière enfin pour ma mère qui avait 8 ans en 1942 et qui ne revit jamais ni ses parents ni sa sœur aînée.
C’est aussi l’occasion de rappeler que la lutte contre l’antisémitisme ne doit jamais faiblir car il prend des formes sans cesse renouvelées.
L’antisémitisme fut l’élément central dans l’idéologie nazie qui a conduit à des politiques publiques minutieuses de persécution et d’extermination de tout un peuple.
L’antisémitisme c’est aujourd’hui encore des profanations, rumeurs complotistes, insultes, violences et meurtres. C’est aussi un climat entretenu y compris par un responsable politique de « 1er plan » qui n’hésite pas à raviver les clichés les plus toxiques.
