3 semaines avant le 1er tour de l’élection présidentielle et notre mobilisation ne faiblit pas pour porter le projet d’Emmanuel Macron.
Nous savons que rien n’est plié, rien n’est écrit d’avance.
De comités de campagne en tractages, de boitages en porte-à-porte, le matin devant les écoles ou les métros, le soir en déambulation, le week-end sur les marchés, nous allons dans tous les quartiers, pour porter les propositions d’Emmanuel Macron et sa vision de la France, plus forte, plus souveraine, plus unie.
J’ai participé à de nombreuses campagnes au cours de ma vie militante et d’élue, mais il est évident que celle-ci est particulière à plus d’un titre.
On nous a d’abord reproché de faire campagne sans candidat, puis de ne pas accepter le débat, alors que précisément nous sommes sur le terrain depuis des mois pour défendre le bilan, rendre des comptes sur l’action menée depuis 5 ans par le Président et sa majorité. Et depuis la candidature d’Emmanuel macron et la présentation de son programme, nous sommes toujours plus nombreux pour les opérations de terrain.
L’accueil est bon certes, beaucoup de gens nous encouragent, font confiance à Emmanuel Macron et nous disent qu’ils vont voter pour lui.
Mais il y a eu l’invasion de l’Ukraine par la Russie, les contaminations au Covid qui grimpent à nouveau et les sondages écrasants qui donnent l’impression que tout est déjà joué. Donc oui, on ressent parfois une forme de « fatigue démocratique ». Mais ce ne sont pas les sondages qui font les élections, ce sont les électeurs ! Alors dans ces moments, la présence sur le terrain est d’autant plus essentielle.
Les opérations de tractage ne servent pas seulement à aller chercher des voix pour son candidat ou pour son camp.
C’est aussi l’occasion d’un contact, avec ceux qui passent rapidement, indifférents, et qu’on réveille un peu pour leur rappeler l’échéance à venir, ceux qui ont juste besoin de comprendre, de râler, de questionner, de faire valoir leur point de vue, ceux qui sont rassurés de nous voir parce qu’ils pensent comme nous et que ça leur fait du bien de pouvoir partager ça, le temps d’un sourire, d’un clin d’œil, d’un mot d’encouragement, ceux qui sont en colère, parfois très en colère.
Des gens sensés, des rigolos, des fous, on croise de tout sur le terrain. Mais être là, prêts à absorber une part de leur exaspération, c’est essentiel, pour continuer à avancer ensemble.
Bénévoles, sacrifiant beaucoup de temps sur leur vie personnelle, les militants de terrain jouent ce rôle social majeur et méconnu.
C’est pourquoi je ressens très fortement ce besoin des militants de rester mobilisés, en dépit des sondages et des commentaires, et de continuer à convaincre et aller chercher chaque vote. Continuer à faire vivre notre si précieuse démocratie !
Et puis une campagne, c’est aussi des moments de convivialité, d’enthousiasme partagé, où l’on retrouve les copains de tout Paris pour exprimer ensemble notre soutien à Emmanuel Macron, notre fierté du bilan, notre vision pour la France et pour l’Europe.
Rassemblés, mobilisés, déterminés et joyeux, nous étions réunis, la majorité présidentielle et les Les Jeunes avec Macron – Paris ce lundi soir et ce samedi après-midi pour soutenir tous ensemble la candidature d’Emmanuel Macron.