A l’occasion de l’anniversaire de la loi de 1905 concernant la séparation des Églises et de l’État, Marlène Schiappa, secrétaire d’État à l’égalité entre les femmes et les hommes, a reçu le prix spécial de la laïcité du Grand Orient de France « en honneur de l’action qu’elle est en train d’initier en faveur de l’émancipation humaine par la défense des droits de la femme ».
L’article de Marianne retrace les grandes lignes du discours remarquable qu’elle a alors prononcé et dans lequel elle a défendu une vision volontaire de la laïcité.
Hier soir, j’ai eu le plaisir d’assister au débat passionnant qu’elle avait organisé sur le thème : « Laïcité, garantie des droits des femmes ? » animé par Jérémie Peltier.avec des intervenants tels que Raphaël Enthoven, la rabbin Delphine Horvilleur, l’imam Rachid Benzine, le Dilcrah Potier Frédéric, l’écrivaine Emilie Freche,la journaliste Martine Storti ou la philosophe Catherine Kintzler.
Oui, la laïcité est un combat politique, un projet de société au service notamment de l’émancipation des femmes ! C’est une arme contre l’enfermement d’une personne dans son identité, c’est donner une respiration aux individus par rapport à leurs appartenances sociales. C’est une condition, certes insuffisante, mais nécessaire à une politique d’égalité entre les femmes et les hommes.Oui, le féminisme ne peut être que laïque et universel !
C’est pourquoi, comme Marlène Schiappa, je me revendique comme une militante laïque et féministe !