La mission d’information relative à la modification des lois bioéthique a dejà procédé à plus d’une trentaine d’auditions : CCNE, conseil d’Etat, médecins, chercheurs, sociologues, associations familiales, juristes… autant d’expertises nécessaires pour éclairer et étayer nos débats dans la perspective du texte à venir en discussion au Parlement, autant d’auditions passionnantes au carrefour du droit, de la philosophie, de l’éthique et de la politique.
La mission d’information a pour objectif de n’éluder aucun des nombreux thèmes concernés par les lois bioéthique : l’accès aux origines des personnes issues de dons de gamètes, les dons d’organes, l’autoconservation des ovocytes, l’intelligence articielle, les neurosciences. Le sujet de la procréation et de l’ouverture de la PMA aux couple de femmes et femmes seules occupe toutefois la majeure partie de nos discussions.
Nous devons permettre de faire aboutir cet engagement présidentiel, pour lequel le CCNE a rendu 1 avis positif le 25 septembre tout en garantissant un débat rationnel et apaisé.
Lors d’1 audition la semaine dernière, le représentant de l’association des familles catholiques a comparé les menaces sur l’environnement et l’ouverture de la PMA qui constituarait selon lui une « atteinte à la procréation naturelle ».
Je l’ai alors interrogé pour savoir, selon lui, à qui l’ouverture de la PMA aux femmes seules et couples de femmes enleve-t-elle un droit et en quoi les familles homoparentales peuvent-elles présenter un danger pour la société.