Ce matin à mon invitation, le groupe d’amitié France-Israël dont je suis Présidente a reçu Tsvia Walden, fille de Shimon Peres, pour échanger, dans le cadre de la saison croisée France Israël, sur la société israélienne, sa culture et son histoire ainsi que sur la relation entre nos 2 pays.
Elle nous a également présenté le livre testament de son père « Aucun rêve n’est impossible ».
Un échange passionnant et émouvant où Mme Walden s’est fait le relai du témoignage d’une vie passée au service d’un pays, en nous apportant un éclairage empreint d’humanisme sur l’Etat d’Israel, dont son père a contribué à la construction et qu’il a accompagné durant toute sa vie.
Son intervention, à l’instar de l’esprit du livre de son père, nous a donné aussi une vision sans angélisme mais pleine d’espoirs des relations au Moyen Orient, et la nécessaire solution de paix à 2 États à construire.
Au delà de la vision d’un homme qui s’est battu pour la paix, pensant que l’histoire, la culture et l’éducation rassembleraient les peuples, Mme Walden a insisté ce matin sur l’intérêt de créer de nouveaux ponts entre la France et Israël par des manifestations culturelles et des coopérations renouvelées sur l’innovation par exemple.
A cet égard, la fondation Shimon Pères a rajouté l’innovation à la paix dans son intitulé.
Merci à Mme Walden pour son optimisme, sa spontanéité et pour ses explications sur le paradoxe israélien : société dynamique, qui malgré les réels blocages politiques, met la création, la culture et l’innovation au service de l’humanité et de la paix.