Trouver sa voie. C’est le projet d’une vie. C’est même le sens de la vie. Cela n’a rien d’évident, surtout quand on a seize ans et que l’on connaît du monde essentiellement ce que l’on nous en a raconté. Surtout quand on a seize ans et que nos envies, nos talents, nous emmènent vers d’autres chemins que celui des études longues. Surtout quand on a seize ans, et que l’on ne se sent pas autorisé à vivre sa passion, à se confronter sans attendre au monde professionnel. Comment faire ? Quel employeur voudra bien de moi ? Est-ce que je pourrai trouver un travail ? Est-ce que ce travail sera reconnu ? Même à seize ans, on sait ce qui a de la valeur. On comprend ce que la société attend de nous. Et ne pas avoir de perspective désirable à offrir à cette jeunesse est insupportable.
Si la politique ne devait avoir qu’une ambition, ce serait celle de permettre à chacun de mener sa vie comme il l’entend. Appelons cela émancipation. Appelons cela lutte contre les inégalités de destin, c’est-à-dire que chacun ait la liberté et les possibilités de choisir son avenir professionnel, quels que soient ses origines, son lieu d’habitation ou sa situation familiale. Plus qu’un concept, c’est un engagement viscéral qui m’anime depuis des années. Et quand avec d’autres mots encore, notamment ceux de la « mobilité », Emmanuel Macron s’est emparé de cette ambition, je me suis pleinement retrouvée dans sa démarche.
Surtout qu’Emmanuel Macron ne s’est pas arrêté aux mots : depuis 2017, avec sa majorité, le Président de la République a agi.
Parce que nous avons la conviction que l’émancipation passe par la formation, nous avons porté l’obligation de formation de 16 à 18 ans et ramené ainsi 60 000 « décrocheurs » sur le chemin de la qualification.
En simplifiant les dispositifs et proposant une prime de 8000€ par apprenti, cette modalité de formation et d’insertion qu’est l’apprentissage a explosé : plus de 500 000 contrats d’apprentissage ont été signés sur la seule année 2020, un record !
En 2020, face à la crise sanitaire dont les conséquences ont été particulièrement rudes pour les jeunes, le Président a appelé à une mobilisation exceptionnelle. Sous l’objectif « 1 jeune, 1 solution », ce sont 9 milliards d’euros qui ont été investis à travers toute une série de dispositifs : formations, accompagnements, aides à l’embauche, aides financières aux jeunes en difficulté, etc. faisant de ce plan pour la jeunesse, le mieux doté de toute l’Europe.
Des mesures très concrètes ont donc été prises et d’autres s’apprêtent encore à entrer en vigueur comme le « revenu d’engagement » pour tous les jeunes de moins de 26 ans sans emploi et sans formation.
Ces mesures pour l’insertion et l’emploi s’ajoutent à d’autres mesures d’émancipation et de solidarité comme l’instauration d’un pass culture de 300 euros pour tous les jeunes qui accèdent à la majorité, les repas à 1€ pour les étudiants, la suppression de la cotisation sociale étudiante, les aides au permis de conduire ou encore la gratuité des protections hygiéniques et des moyens de contraception pour les moins de 25 ans qui s’appliquera dès 2022. Personne n’avait jamais fait autant pour les jeunes… et nous voulons continuer !
Parce que ne nous voilons pas la face, il y a besoin. Notamment dans le domaine de la formation et de l’emploi. Continuons en particulier à développer l’apprentissage qui est un véritable enjeu de société. Développer l’apprentissage, c’est élargir les horizons de la jeunesse. C’est admettre que la jeunesse est plurielle et qu’une vie réussie peut prendre bien des formes. C’est donner à chacun la chance de se réaliser dans un métier qui lui plaît.
L’apprentissage filière d’excellence ? Les discours politiques l’ont souvent proclamé, mais les bonnes intentions ne suffisent pas. Emmanuel Macron indiquait en avril 2017 : « l’apprentissage sera ma 1ère bataille ». Cela s’est concrétisé à travers la loi Avenir professionnel de 2018 qui a enfin mis l’apprentissage en lumière et a donné les moyens pour que des jeunes toujours plus nombreux puissent s’engager dans cette voie. Leur voie.
Le développement de l’apprentissage est pour moi la mesure sociale par excellence.
Ce travail est mené au niveau national, à travers de grandes institutions comme Pôle Emploi, les Missions locales ou les CFA. Mais je crois utile de venir à leur soutien, dans une action de proximité, pour que les jeunes de notre territoire, de nos quartiers, bénéficient pleinement des politiques publiques qui leur sont dédiées. Mettre notre énergie et nos réseaux au service des jeunes en facilitant la mise en relation avec les employeurs et en accompagnant les employeurs qui souhaitent faire confiance à cette jeunesse.
C’est pourquoi j’appelle toutes les bonnes volontés à venir s’engager concrètement dans l’association « Formons la relève » qui mettra en relation des employeurs avec des jeunes qui recherchent un stage, un contrat d’apprentissage ou d’alternance, une relation de mantorat. Au plus près du terrain, nous nous engageons pour l’emploi, pour une économie riche de toutes ses filières, et plus que tout, pour l’égalité des chances. Avec ce seul objectif : aider chaque jeune à trouver sa voie.